Son retour au Mali lui a permis de mettre sur pied l’une des plus grandes entreprises du pays, proposant des services diversifiés à travers le monde. Son ambition de contribuer à la transformation de son pays et du continent, au cœur de son aventure entrepreneuriale, demeure intacte vingt ans plus tard. Amadou Diawara (photo) est un informaticien et entrepreneur franco-malien. Titulaire d’un master en gestion des projets informatiques, sciences informatiques et de l’information, il est le fondateur et président-directeur général du groupe Famib, qu’il présente comme un centre de recherche technologique, d'innovation et d'industrie créative. Alors qu’il travaillait en France comme chef de bureau du transporteur aérien WFS (Worldwide Flight Services), il est contraint de rentrer au Mali en 2010 suite à des problèmes de famille. C’est sur place qu’il prend conscience de l'ampleur des différents besoins du marché local et fonde le groupe Famib qui connaîtra un développement soutenu au fil des ans. L’entreprise a déjà une présence au Mali, en Côte d’Ivoire, en France, au Niger, au Rwanda, au Canada et aux USA. Aujourd’hui, Amadou Diawara est à la tête de plusieurs initiatives à travers le groupe Famib. Il dirige Famib Consulting, une filiale spécialisée dans le conseil en services ; Delta Challenge spécialisée dans la conception de solutions numériques intégrées ; la plateforme d'intelligence collective Cluster Digital Africa. Il a aussi lancé la place de marché Kingui Express et le réseau social Kingui Social ; le système de paiement par porte-monnaie électronique Xaalisi ( créatrice des cryptomonnaies Xaalisi, Mali Wari) et de la plateforme d’échange Kingui Coin ; l’incubateur en ligne Famiblabs dédié à l’accompagnement d'entreprises et de porteurs de projet d’entreprise ; l’université virtuelle du Mali. Décoré de la médaille de chevalier de l’ordre national du Mali, Amadou Diawara, qui se considère « comme un digital transformer (transformateur numérique) pour l'Afrique » reste déterminé à « apporter le fruit de mes recherches en termes d'innovation et d'industrie créative à mon continent. Je pense qu'avec le concours de tous, nous pouvons rendre possibles des perspectives inimaginables ». .